Cérémonie nationale du 14 juillet 2019

Mis à jour le 24/07/2019

Chaque année la France fête la nation le 14 juillet. Le choix de cette date correspond à la prise de la Bastille (prison et symbole du caractère arbitraire de la justice royale) le 14 juillet 1789.

Des manifestations agitent déjà Paris depuis plusieurs jours lorsque, le matin du 14 juillet 1789, la foule se rend aux Invalides pour exiger l'accès aux armes. Une première puis une deuxième délégation des électeurs de la ville de Paris sont reçues par le gouverneur Launay à la Bastille mais n'obtiennent ni poudre, ni balles, alors qu'en fin de matinée la foule commence à se masser devant la forteresse. Vers 13 heures 30, les défenseurs de la Bastille, des invalides, répondant aux ordres de Launay, ouvrent une première fois le feu sur la foule. Une troisième et une quatrième délégation se rendent à la Bastille sans plus de succès.

Vers dix-sept heures, la garnison de la Bastille se rend avec la promesse d'être bien traitée, la foule s'empare de la Bastille, y prend la poudre qu'elle était venue chercher et libère quelques prisonniers. Une centaine de Parisiens a été tuée pendant la journée.

En fin de journée, ignorant encore l'épisode de la prise de la Bastille, Louis XVI a ordonné le retrait des troupes. Le roi n'apprend l'événement qu'à son réveil le lendemain matin, le duc de La Rochefoucauld-Liancourt laisse ce mot devenu célèbre « Non, Sire, c'est une révolution »...

En 1880, les députés républicains sont-ils confrontés à la nécessité d'offrir à la Nation, une fête collective dont il faut fixer la date, organiser le contenu. Les événements révolutionnaires se transforment en mythes fondateurs. Le mythe inscrit le présent de la troisième République naissante dans une continuité historique.

Le 14 juillet remplit nombre de critères imposés : il s'agit bien d'une journée d'intervention du peuple français, en l'occurrence parisien dans le cadre de son émancipation, de la conquête de la liberté. Le peuple devient acteur de sa propre histoire. L'objet saisi par l'intervention du peuple représente bien l'arbitraire royal en matière de justice.

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. À Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs- Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout en France se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.

Dans l’Hérault, une prise d’armes à été organisée cette année sur la place de la Comédie, présidée par le préfet, Pierre Pouëssel. Des décorations ont également été remises à cette occasion :

1/Légion d'honneur :
- colonel Bertrand Michel, commandant la section de recherches 30
- lieutenant-colonel Danièle Goury, chef bureau sécurité prévention partenariat
- lieutenant-colonel Sophie Catasso, commandant la compagnie de gendarmerie départementale de Perpignan
2/ Médaille militaire :
- major Isabelle Guerin, COB Bédarieux
- major Jean-Claude Spinelli, BTA Meze
- adjudant-chef Thierry Chapelle, BMO Béziers
- maréchal-des-logis-chef Thierry Dorckel, BMO Castelnau-le-Lez
- maréchal-des-logis-chef Alain Paoli, BP Marseillan
3/ Ordre national du mérite :
- capitaine Louis Cambillau, commandant en second la compagnie de Lunel
- capitaine Roger Recurt, SR 30

-MAJ de réserve Hugues CAUMETTES

- 1 médaille pour acte de courage et de dévouement échelon bronze pour le Sergent-Chef Loïc GAYRAUD appartenant au centre de secours de Béziers

- 1 médaille d’honneur des sapeurs-pompiers avec rosette pour services exceptionnels échelon or pour le Lieutenant Christophe DELMAS de la direction départementale des services d’incendie et de secours de l’Hérault