Signature Convention Polyclinique Saint Privat - Police - Justice

Mis à jour le 02/08/2019
La 3ème convention locale de coopération de sécurité a été signée pour l'arrondissement de Béziers entre un établissement hospitalier, la police nationale et la justice.
Cette convention s'inscrit dans le protocole national du 10 juin 2010 qui tend à garantir aux professionnels de santé des conditions de travail sécurisées et à optimiser la collaboration entre les différents services.

Objectifs :

Réduire les risques

- Améliorer la sécurité au sein et aux abords de la Polyclinique Saint Privat à Boujan sur Libron,

- Concourir à la sécurité des patients, des agents hospitaliers et des biens de la Polyclinique Saint Privat - Intégrer la menace terroriste,

- Actualiser le diagnostic de la sécurité, les préconisations, le plan de sécurité et les protocoles d'intervention des forces de sécurité au sein de l'établissement,

- Réduire les risques liés aux missions d'escorte ou de garde des personnes gardées à vue ou détenues lors de leur prise en charge par la Polyclinique.

Renforcer la coopération entre la Polyclinique et les services de l'État chargés de la prévention de la violence et du traitement de la délinquance.

- Gagner en fluidité dans les relations Polyclinique-police-justice, en facilitant le dialogue entre professionnels de santé, de la police et de la justice pour améliorer l'efficience et la rapidité de la réponse apportée aux demandes des uns et des autres,

- Optimiser les procédures internes dans le cadre des dépôts de plainte par les professionnels de santé victimes d’infraction dans le cadre de leurs fonctions ou les patients et aviser les victimes dans les meilleurs délais des suites données à leur plainte par le parquet,

- Apporter des solutions concrètes aux personnels de la Polyclinique qui peuvent être confrontés à des actes de violence,

- Garantir une meilleure information et sensibilisation des personnels hospitaliers à la prévention et la gestion des conflits,

- Rappeler l’obligation faite à toute personne ayant connaissance d’un crime d’en informer les autorités judiciaires ou administratives dès lors qu’il est possible d’en prévenir ou limiter les effets ou qu’il existe un risque de réitération (viols, privations, mauvais traitement ou atteintes sexuelles),

- Adapter la réponse juridique proposée à chaque situation de violence ou de dégradation particulière, graduer les modes de recours aux forces de police et aux services de de la justice.

L'ensemble des dispositions de la convention permet de consolider des relations de confiance qui existent entre toutes les parties et de concrétiser un travail conjoint.

Mieux travailler ensemble, c’est aussi mieux protéger les professionnels de santé, la population et mieux prendre en charge les personnes sous la responsabilité des services de police (victimes, mis en cause, policiers blessés,.....).