3e édition des Trophées de la bioéconomie (2020-2021) : candidatez jusqu'au 15 janvier !

Pour la troisième année consécutive, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation organise les « Trophées de la bioéconomie ».
Ce concours récompense des projets de filière fondés sur la valorisation des bioressources (agricole, forestière ou aquacole) pour la fabrication de produits innovants, se substituant en tout ou partie à des produits d’origine fossile.
Les projets doivent s’inscrire dans l’une des 3 catégories suivantes : biomatériaux, chimie biosourcée, bioénergies.
Les dossiers de candidature sont à déposer dans les Directions Régionales de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF, ou DAAF dans les départements d’outremer) entre le 17 septembre et le 15 novembre 2020. Les DRAAF organiseront un jury chargé de désigner le lauréat régional.
Un jury national désignera ensuite 3 lauréats finaux, en retenant un projet pour chacune des catégorie suivantes : biomatériaux, chimie du végétal et bioénergies.
Les 3 lauréats nationaux devaient être récompensés le 7 mars 2021, lors de la clôture du Salon International de l’Agriculture 2021. Compte-tenu, de l’annulation du Salon de l’Agriculture une solution alternative pour la remise des Trophées de la bioéconomie. La Banque Populaire sponsor des trophées 2020-2021 s’engage à récompenser les
3 lauréats nationaux par les démarches suivantes :
en les valorisant par des opérations de communication, destinées à les aider à faire connaître leur
projet
en leur apportant aide et conseil, en qualité
Dépôt des candidature auprès de la DRAAF Occitanie par voie électronique sous format word ou writer, avant le 15 janvier 2021 (la date-butoir du 15 novembre a été repoussée exceptionnellement de 2 mois).
La précédente édition des trophées de la bioéconomie, a mis en lumière la région Occitanie en décernant un prix national au projet FOLLIVARDE porté par le laboratoire AkiNao près de Perpignan, avec la production de méthodes alternatives aux pesticides conventionnels avec un bio-fongicide et un bio-herbicide à partir d’une plante endémique du littoral du Roussillon (inule visqueuse) .
un fertilisant pour les sols agricoles ou l’alimentation du bétail à partir de drêches de brasserie
des fibres textiles solides biodégradables et confortables à partir de chanvre
un carburant véhicule au gaz naturel (BioGNV, 97% de réduction des émissions de CO2 par rapport au diesel et quasi 0 émission de particule fine à l’échappement) à la ferme à partir d’un micro épurateur et d’une unité de méthanisation valorisant les résidus végétaux et déjections animales de la ferme
un isolant pour le secteur du bâtiment , à partir de fibre de chanvre
production de peintures à partir d’algues , transformation de la paille de riz en panneaux isolants, valorisation de fibres de chanvre en paillage, intégration du bois des Alpes dans la commande publique, transformation des marcs de raisin et des lies de vin en une multitude de produits biosourcés…
Autant de projets qui créent de la valeur de l’amont à l’aval des filières, offrent une alternative au recours aux ressources fossiles, dynamisent les territoires tout en répondant aux attentes des consommateurs. La réalité économique de ces projets incarne le développement de la bioéconomie sur le territoire, soutenu au travers du plan d’action national bioéconomie
(axe 2 « promouvoir la bioéconomie et ses produits auprès du grand public » - action 6).
Contact : Valérie Martel - valerie.martel@agriculture.gouv.fr - 05 61 10 61 22