Etudiants

En cas de réussite effective au concours ou à l'épreuve d'admission préalable pour lequel ce visa vous a été accordé, vous pouvez solliciter un premier titre de séjour étudiant.

A l'inverse, si vous n'avez pas réussi le concours, vous ne pouvez pas vous inscrire dans une autre formation et demander un titre de séjour étudiant. Vous devez, le cas échéant, solliciter un visa de long séjour "étudiant" auprès du consulat.

Si votre visa « mineur scolarisé » expire avant vos 18 ans, vous devrez solliciter un nouveau visa "mineur scolarisé" auprès du consulat français.

Si vous devenez majeur pendant la validité de votre visa, vous pouvez solliciter un titre de séjour étudiant directement auprès de la préfecture. Vous devrez fournir les mêmes documents que pour une première demande de titre de séjour, ainsi que vos résultats sur les années précédentes.

Ces types de visas n'autorisent le séjour que pendant leur durée de validité. Vous devez donc quitter le territoire à l’issu de votre visa et, le cas échéant, demander un visa « étudiant » auprès du consulat français.

Toutefois, les ressortissants canadiens et russes ont la possibilité de renouveler leur visa "vacance-travail" auprès de la préfecture pour une durée d'un an supplémentaire.

Non. Une inscription à une formation à distance ou en tant qu’auditeur libre ne permet pas d’obtenir un titre de séjour étudiant.

Vous devez justifier de 615 euros par mois minimum. Ces ressources peuvent être justifiées par un solde créditeur sur votre compte bancaire et des virements créditeurs réguliers, des revenus salariés, le versement d’une bourse, allocations logement et familiales (CAF), etc.

Vous pouvez également justifier d'une prise en charge par un tiers (par vos parents par exemple) en fournissant une attestation de prise en charge et la preuve que le tiers (le garant) perçoit des ressources suffisantes et régulières.

Si les documents que vous produisez sont rédigés en langue étrangère, ils doivent être traduits par un traducteur assermenté. Si les montants sont indiqués en devise étrangère, ils doivent être convertis en euros.

Oui mais vous devez prouver le caractère réel et sérieux de vos études :

  • Justifier de votre assiduité aux cours et examens dans votre cursus antérieur : vous devez joindre une attestation d’assiduité de votre université, vos relevés de notes, etc.
  • Justifier de la cohérence de votre choix de réorientation : vous devez joindre à votre demande une lettre explicative motivant votre choix de réorientation.

Si votre réorientation est consécutive à plusieurs échecs, n’est pas cohérente avec votre parcours, et/ou vise uniquement à vous permettre de rester en France, le renouvellement de votre titre de séjour pourra être refusé.

Oui. Les étudiants (sauf ressortissants algériens) peuvent travailler à hauteur de 60 % de la durée annuelle de travail autorisée, soit 964 heures par an. Il est possible de travailler à temps plein pendant quelques mois dans l’année (pendant les vacances universitaires par exemple) ou de travailler à temps partiel toute l’année.

Les étudiants algériens peuvent être autorisés à travailler à hauteur de 50% du temps de travail autorisé après avoir obtenu une autorisation provisoire de travail auprès de la plateforme de la main d’oeuvre étrangère : https://administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr/immiprousager/#/authentification

La durée est calculée à partir de la date de délivrance du titre de séjour : par exemple, si votre titre de séjour débute le 1er octobre, vous pourrez travailler 964 heures jusqu’au 30 septembre de l’année suivante. La durée est calculée à l’année : vous pouvez par exemple travailler à temps plein pendant les vacances, ou à l’inverse à temps partiel durant toute l’année.

La durée autorisée est vérifiée par la préfecture au regard des déclarations effectuées par les employeurs lors du recrutement d’un étudiant étranger auprès de la préfecture, de l’ URSSAF. En cas de dépassement de la limite autorisée, vous êtes considéré comme travaillant sans autorisation et votre titre de séjour peut être retiré ou non renouvelé. Cela peut également entrainer un refus de changement de statut si vous demandez un titre de séjour « salarié ».

Si vous êtes en apprentissage, en alternance, en contrat de professionnalisation ou que vous effectuez un stage professionnel dans le cadre de votre cursus (expert comptable, faisant fonction d'interne, notaire, etc.), vous devrez demander une autorisation provisoire de travail (APT) auprès de la plate-forme de la main d’oeuvre étrangère, en ligne sur le site de l’ANEF pour être autorisé à dépasser le limite horaire autorisée.

Il n'est pas nécessaire, dans ce cadre, de solliciter un titre de séjour "salarié" : vous continuez à bénéficier d'un titre de séjour "étudiant" accompagné d'une APT.

Le statut étudiant autorise uniquement l’emploi salarié. Il n’est donc pas possible de travailler en tant qu’auto-entrepreneur.

Si vous possédez un diplôme au moins équivalent au Master, vous pouvez obtenir une autorisation provisoire de séjour de 12 mois non renouvelable.

Vous devez prendre rendez-vous au guichet de la préfecture afin de déposer votre demande.

Au courant de la validité de votre autorisation et au plus tard à l’issue de sa validité, vous pourrez demander un changement de statut salarié/travailleur temporaire si vous avez obtenu un emploi avec une autorisation de travail validé.

 

i vous souhaitez obtenir un changement de statut en tant que salarié (CDI) ou travailleur temporaire (CDD) vous devez détenir une autorisation de travail demandé par votre employeur sur le site de l’ANEF : https://administration-etrangers-en-france.interieur.gouv.fr/particuliers/#/

Une fois que vous disposez de l’autorisation, vous pouvez déposer votre dossier.

Vous devez alors prendre rendez-vous au guichet de la préfecture afin de déposer votre demande.