Opération de contrôle des mouillages sauvages sur l'etang de Thau

Mis à jour le 01/12/2017

L’amélioration de la qualité du milieu fragile de l’étang de Thau passe par la nécessité de mettre un terme aux mouillages sauvages agressifs et destructeurs pour les fonds. Dans le même temps, il faudra trouver les moyens d’offrir aux plaisanciers la possibilité de s’amarrer sur des zones respectueuses de l’environnement. Cette perspective fera l’objet d’une large concertation avec les professionnels de la pêche, de la conchyliculture, du tourisme ainsi que les collectivités locales.

Ce type de mouillage sauvage peut avoir un impact environnemental important sur le milieu notamment les herbiers à zostères et entraver la navigation des professionnels de la pêche voire se situer au sein même des zones de pêche. Il s’agit soit de navires à l’état d’épave donc en état de non-flottabilité posés sur le fond de l’étang, soit de navires à l’abandon en état de flottabilité qui peuvent se détacher à tout moment et devenir des épaves. Par ailleurs, a été constaté la présence de corps-morts installés illégalement, très agressifs pour la faune et la flore sous-marine et qui doivent être retirés.

C’est pourquoi un plan de contrôle a été établi par les services de l’État. La Direction des territoires et de la mer de l’Hérault (DDTM) a procédé le 1er décembre 2017 à une première opération, celle du démontage des corps-morts situés devant le camping Beau rivage (Mèze). Dans cet espace, pas moins de 45 fixations illégales ont été recensées.

Monsieur Philippe NUCHO, sous-préfet en charge du Bassin de Thau, a exposé plus largement le plan de contrôle qui va être continuer d’être déployé.

En effet, trois autres zones impactées par des mouillages sauvages ont été identifiées et feront l’objet d’opérations de contrôle et de verbalisation :

1- Anse du Barrou (commune de Sète)

2- presqu’île de Balaruc-les-Bains

3- Crique de l’Angle (communes de Bouzigues et de Balaruc-le-Vieux)

De manière plus générale les opérations de verbalisation seront intensifiées sur les bateaux au mouillage de l’étang de Thau par la mobilisation des moyens de la DDTM 34 et la Gendarmerie départementale – Brigade nautique.